PARIS-Exclusif: SARKO déclenche "l'opération BA-NANA"

On le sait depuis longtemps; le président de la République se couche tôt et n'aime pas qu'on le dérange la nuit.

C'est l'un des conseillers de permanence au Ministère de l'Outre-mer, qui, sitôt l'annonce du retour de Gascar et Flemaru aux affaires, a pris sur lui de réveiller le Président de la République aux aurores, dimanche matin. Celui-ci s'est immédiatement entretenu avec Christian ESTROSI, Patrick DEVEDJIAN et Rachida DATI; ensemble, selon des sources fiables, ils auraient décidé le déclenchement d'une opération, prévue de longue date, afin de contrer les vélléités despotiques de Gascar et Flemaru.

Celle-ci porte un nom de code qui fleure bon le soleil et les républiques tropicales et ne devrait pas manquer de faire sourire les initiés du sérail: "Opération Ba-nana".

1er temps: la rupture immédiate de toute les relations entre l'UMP et le parti de Gascar. C'est fait depuis ce matin (voir la Dépêche AFP dans l'article ci-dessous)

2ème temps: inculpation et mise en garde à vue de Gascar , dès sa prochaine comparution devant les juges de Papeete. Demande de levée de son immunité parlementaire au Sénat qui ne la refuse pas. Déférement au Parquet, délocalisation des affaires et... transfert en métropole, nouvelle garde à vue, puis incarcération provisoire au quartier VIP de La Santé. Simultanément, ouverture des "dossiers noirs de la Polynésie" dans les médias nationaux et locaux.

3ème temps: Mise en garde à vue et inculpation pour détournements de fonds de plusieurs anciens ministres et collaborateurs de Gascar ainsi que de Flemaru en personne (affaire de la vente des bus chinois et de l'hôtel d'Auckland). Mises en détention provisoire d'une vingtaine de personnes au total à Papeete et Paris.

4ème temps: la loi organique nouvelle version prévoit le remplacement de l'empéché "au bout de 3 mois d'absence pour quelque raison que ce soit." Nouvelle élection. Nouveau Président. Enfin Propre!

5ème temps: Après quatre mois de préventive et beaucoup d'autres misères, Gascar jette l'éponge et annonce son retrait dé-fi-ni-tif de la vie politique. Il quitte la France pour une destination inconnue... La Polynésie respire et se stabilise enfin.